Le fonctionnement d’une chaîne de montage industrielle, la coordination de la circulation ferroviaire ou le relevage du tablier d’un pont, ces actions font toutes appel à des systèmes de pilotage automatisés particulièrement pointus. Quels que soient les domaines d’application et les secteurs d’activité : industries agroalimentaires, construction navale, automobile, aéronautique, production d’énergie, les systèmes électroniques utilisés font appel à des compétences à la fois en termes de conception et en termes de maintenance. Les dispositifs automatisés sont, dans la plupart des cas, des structures technologiques uniques réalisées sur mesure pour un usage spécifique.
Conçues par des ingénieurs en électronique et en automatisme sur la base d’un cahier des charges définissant la nature des opérations à automatiser, les technologies développées nécessitent d’être maintenues en état de fonctionnement par des spécialistes capables d'intervenir à tout moment. Les ingénieur(e)s en système électronique, assistés des technicien(ne)s en automatisme, s’attachent à déterminer les technologies mécaniques, électriques, optiques, hydrauliques ou acoustiques utiles à la résolution de la problématique posée. Véritables concepteurs d'intelligence artificielle capables de combiner capteurs, composants programmables et structures mécaniques, les automaticien(ne)s sont des professionnel(le)s très recherché(e)s par les entreprises. Ce métier offre des débouchés importants et permet de belles évolutions de carrière.
Spécialiste de la formation hors temps de travail, le Cnam dispose en la matière d’une offre diversifiée adaptée aux actifs ou demandeurs d’emploi cherchant à enrichir leur portefeuille de compétences ou à acquérir un diplôme du niveau bac+3 avec la licence en électronique et système au niveau bac+5 avec le diplôme d’ingénieur en automatique et robotique.